Comment optimiser les empreintes « conventionnelles » en prothèse fixée ?

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  • Publié le . Paru dans Stratégie Prothétique n°4 - 30 septembre 2018 (page 287-298)
Information dentaire
Comment accéder aux limites cervicales ? Empreinte globale ou empreinte sectorielle ?

Comment choisir le matériau et la technique d’empreinte ?
Les thérapeutiques indirectes, c’est-à-dire faisant appel à une étape de laboratoire – conventionnelle ou numérique –, sont très fréquentes en odontologie. Elles permettent de restaurer ou de remplacer des dents délabrées ou absentes à l’aide de pièces prothétiques de tous types (facettes, inlays, onlays, overlays, couronnes dento ou implanto-portées, bridges, etc.). Les empreintes sont une étape clé dans la transmission des informations au laboratoire de prothèse. Leur qualité influence directement celle du modèle de travail et donc celle de la prothèse à réaliser.
C’est une étape délicate et incontournable de tout traitement prothétique [1].
Les techniques d’empreintes numériques se sont considérablement développées depuis une quinzaine d’années. Ces enregistrements réalisés à l’aide de caméras intra-orales sont maintenant fiables, reproductibles, précis, relativement rapides et confortables pour le patient [2-5]. Les empreintes « numériques » sont incontestablement en train de s’imposer comme la technique de référence.

Cependant, un certain nombre d’inconvénients se posent encore :
– le financement des équipements numériques (camera intra-orale, logiciel, usineuse) ;
– le coût encore important de fabrication de modèles issus d’empreintes numériques ;
– les imprécisions (déformations lors de l’enregistrement d’une arcade complète, par exemple) ;

– les difficultés d’enregistrement des reconstructions corono-radiculaires anatomiques ou des limites de préparation intra-sulculaires.

Les empreintes « conventionnelles » utilisant des pâtes à empreinte sont encore très largement répandues et réalisées quotidiennement dans beaucoup de cabinets dentaires. Ces techniques présentent aussi de nombreux inconvénients [1,3] :
– difficultés de réalisation ;
– temps de mise en œuvre ;
– précision et stabilité dimensionnelle variables ;
– difficultés d’apprentissage des techniques ;

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